Elise et Ruben se sont lancés dans une aventure à vélo, de la Suisse à l’Italie, en passant par les Alpes. « À vélo, on se déplace lentement, en étant concentrés et sans beaucoup de luxe, ce qui rend ces voyages plus intéressants encore. »
Qui sont-ils ?
« Le vélo, c’est aussi improviser, aller où le vent me porte, et j’aime ça. »
Elise
Aventure idéale pour tester notre couple
« Le vélo est une forme de voyage très pure », commence Ruben. « On voyage dans un confort rudimentaire, on compte sur ses propres forces et il y a beaucoup de chances qu’on atteigne le camping du soir en sueur et épuisés, mais satisfaits. C’était la première fois que nous faisions un long trajet à vélo ensemble, et c’était donc un test idéal pour notre couple. » Elise enchaîne : « Le vélo, c’est aussi improviser, aller où le vent me porte, et j’aime ça. »
L’itinéraire : traversée des Alpes
Pour leur premier bikepacking, Elise et Ruben n’ont pas choisi l’itinéraire le plus facile. Le voyage qu’ils ont décidé de faire : de Berne (Suisse) à Porto Santo Stefano (Italie) en passant par les Alpes, soit environ 1 100 km et 13 000 m de dénivelé. Ils ont eux-mêmes planifié l’itinéraire dans Komoot. Au total, 10 étapes, dont la plus longue s’étendant sur 150 km. Un itinéraire magnifique qui franchit des cols difficiles, longe des lacs et traverse le cadre idyllique de la campagne toscane, avec des cyprès, de beaux chemins de gravier et des vues panoramiques.
« À chaque sommet, une vue magnifique vous attend et vous fait instantanément oublier toute fatigue. »
Elise
« Certains tronçons étaient très éprouvants. Nous avons été fort essoufflés et avons beaucoup transpiré. Certains cols nous ont vraiment donné du fil à retordre », confie Elise. « Ruben et moi sommes des cyclistes passionnés, mais on n’est jamais tout à fait prêts à affronter des montagnes de ce calibre. On ne peut pas vraiment pratiquer de tels dénivelés et tester le poids de bagages supplémentaires dans notre plat pays. Mais à chaque sommet, une vue magnifique vous attend et vous fait instantanément oublier toute fatigue. »
« Ce qui m’a frappé tout au long du voyage, c’est le lien que l’on a avec les autres voyageurs. Par exemple, lors de l’ascension du premier col, nous avons reçu des applaudissements spontanés. Cela donne des ailes dans de tels moments. »
Le conseil de Ruben : évitez les cols connus les jours de grande affluence
« Vous voulez grimper des cols célèbres ? Essayez d’éviter les week-ends chargés dans votre planning », conseille Ruben. « Plus la route est fréquentée, plus elle est dangereuse pour les cyclistes. »
Place au confort avec le gravelbike
Pour leur aventure cycliste, ils ont tous deux choisi un bon gravelbike. « Avec des pneus un peu plus larges. Pour avoir plus d’adhérence sur les chemins de terre, moins de risques de crevaison et aussi un peu plus de confort. » Ruben a opté pour une sacoche de guidon, une sacoche de cadre et une sacoche de selle. Quant à Elise, elle avait des sacoches de vélo « normales », car son cadre était plus petit.
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Vous avez envie de partir à l’aventure, mais vous ne disposez pas d’un équipement de qualité ? Ou vous souhaitez d’abord essayer un nouveau sac à dos de trekking ou sac de couchage ? Bonne nouvelle : chez A.S.Adventure, vous pouvez également louer votre équipement. La location est déjà possible à partir d’une nuit et vous pouvez choisir tout le nécessaire à la carte.
10 étapes : dénivelés, chemins de gravier et glaces italiennes
Envie de connaître l’itinéraire de Ruben et Elise ? Nous vous guidons à travers leurs étapes !
Conseil : vérifiez vos options de transport
Ruben et Elise ont été conduits en voiture à Cologne, où ils ont pris le train pour Berne. Les vélos n’ont pas eu besoin d’être emballés pour le voyage en train. Après leur aventure à vélo, le couple a pris un train pour Milan à Porto Santo Stefano, puis un FlixBus pour la Belgique. Ici encore, ils n’ont pas dû emballer leurs vélos dans des housses de vélo ou tout autre emballage.
Si vos points de départ et d’arrivée ne se trouvent pas dans votre pays, vérifiez bien comment rejoindre votre destination avec votre vélo. Le train peut être une option pratique, mais cela varie d’un pays à l’autre et d’un train à l’autre. Il arrive que votre vélo doive être emballé et que cet emballage doive respecter certaines dimensions. Parfois, votre vélo n’est même pas autorisé à monter dans le train. Prendre un Flixbus peut être une solution.
« En ne réservant pas vos nuitées à l’avance, vous vous assurez une grande flexibilité. »
Ruben
Nuitées : la flexibilité l’emporte
« Nous avions bien préparé notre itinéraire », explique Ruben, « mais nous n’avions pas réservé d’endroit où dormir. En fin de compte, on n’est jamais sûrs d’arriver à temps à la destination prévue. On peut crever ou de ne pas atteindre le kilométrage prévu, et nous avons préféré nous épargner ce stress. C’étaient les vacances après tout. Nous examinions en amont les possibilités d’hébergement sur Google Maps et Komoot, mais en ne réservant pas vos nuitées à l’avance, vous vous assurez une grande flexibilité. »
« L’application StayFree est à l’origine pour les vanlifers, mais elle nous a aussi aidés à trouver des endroits idylliques pour dormir. Et si vous ne trouvez rien pour passer la nuit, adressez-vous aux gens et osez demander un endroit où dormir », conseille Ruben. « C’est parfois l’occasion de rencontrer des personnes sympathiques et, qui sait, de découvrir des endroits insolites… »
Que faut-il emporter pour une expédition de bikepacking ? Les 5 indispensables de Ruben et Elise
Pour les cyclistes, un conseil s’impose toujours : faites des bagages aussi légers et compacts que possible. Ruben et Elise avaient emporté ce qui suit.
• Tente : « Nous avons dormi dans la MSR Hubba Hubba NX 2. Elle est compacte, légère et suffisamment spacieuse pour nous deux. »
• Cuissard : « Indispensable pour éviter les fesses endolories. »
• Snacks et gourdes : « Lors d’un tel effort, il est important de manger et de boire suffisamment. Nous emportons toujours des snacks pour éviter les fringales. Il est également toujours agréable de s’arrêter en chemin pour prendre un bon repas. Et bien sûr, l’Italie est parfaite pour cela ! »
• GPS de vélo : « Nous avons parcouru environ 1 100 km. Si votre GPS doit charger une telle distance chaque jour, cela prend du temps. Nous avons donc divisé la distance totale en quatre étapes de 250 km chacune. Cela a permis au GPS de traiter l’itinéraire plus rapidement. »
• Lessive : « Dans de nombreux campings, il y a des machines à laver pour laver vos vêtements. Il est toutefois difficile de trouver de la lessive en petites quantités en cours de route. C’est pourquoi il est préférable d’en emporter en petites doses. »
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