Un grand-père et es 5 petits-enfants traversent la Slovénie à pied

En 2021, Ludo a 80 ans et il est loin de vouloir arrêter la randonnée. Avec ses cinq petits-enfants, il a parcouru 111 km à travers la nature slovène. Une histoire pleine d’aventures, de plaisirs et parfois de difficultés.

Présentations


Ludo Herbots

•    80 ans 
•    Directeur d’école à la retraite (éducation spécialisée)
•    A été guide de montagne pendant de nombreuses années
•    Père de 3 enfants et grand-père de 6 petits-enfants

Ludo Herbots

•    80 ans 
•    Directeur d’école à la retraite (éducation spécialisée)
•    A été guide de montagne pendant de nombreuses années
•    Père de 3 enfants et grand-père de 6 petits-enfants


Les petits-enfants

•    Anna (14 ans)
•    Kamiel (15 ans)
•    Babita (20 ans) 
•    Willem (22 ans)
•    Kobe (24 ans)

Les petits-enfants

•    Anna (14 ans)
•    Kamiel (15 ans)
•    Babita (20 ans) 
•    Willem (22 ans)
•    Kobe (24 ans)

© LUCID 


Changement de programme

La benjamine a 14 ans, le doyen en a 80. Ils se retrouvent chez papy Ludo et mamie Julia. L’un des petits-fils est un peu en retard (« c’est dans les habitudes de Willem », rit la grand-mère), tandis que Babita (20 ans), qui a également participé à l’expédition en Slovénie, a d’autres projets aujourd’hui. « C’est d’ailleurs étonnant qu’ils aient tous pu se libérer en même temps l’été dernier pour notre voyage », sourit Ludo.

Mais pour un trekking avec leur grand-père, les petits-enfants n’ont pas sité à revoir leur agenda. Anna (14 ans) a même renoncé à un autre voyage pour l’occasion. « Normalement, je devais aller faire de la voile avec mes parents en Croatie. Ce sera encore possible plus tard. Par contre, c’était peut-être la dernière fois que nous pouvions partir en randonnée avec grand-père. » Peut-être… Parce qu’avec papy Ludo, on ne sait jamais ! « J’ai é guide de randonnée pendant vingt ans », explique-t-il. « Certaines années, j’ai accompagné jusqu’à sept randonnées de plusieurs jours. Cette époque est volue. Passé un certain âge, il faut être plus prudent. J’essaie d’entretenir ma forme physique en faisant des promenades trois fois par semaine : deux petits tours et une randonnée de 20 km. Je ne me projette plus très loin dans le temps. J’ai 80 ans, ça a é un beau voyage. Tout ce que je vis en plus maintenant, c’est du bonus. »

« Papy a quand même déjà une nouvelle randonnée dans son agenda », ajoute Kobe (24 ans) avec un clin d’œil. « Dans quelques mois, il marchera de Porto à Compostelle. » Ludo a attrapé le virus de la marche quand il était jeune. Il a ensuite contaminé toute sa famille : d’abord sa femme et leurs trois enfants, puis leurs petits-enfants. « J’ai pris ma retraite à 58 ans. J’ai immédiatement commencé à travailler comme guide de randonnée », se souvient-il. « Avant, j’étais directeur d’une école d’enseignement spécialisé. »



8 jours de randonnée le long de la Via Alpina (d’Idrija à Trenta)

L’itinéraire est tracé sur une carte d’état-major de la Slovénie posée sur la table. À six, ils ont traversé la Via Alpina d’Idrija à Trenta pendant huit longues journées. Ludo feuillette un album photo du voyage : chaque image leur rappelle une aventure. Nous entendons des histoires sur les nombreux bouquetins que le groupe a rencontrés en chemin et comment l’un d’eux a posé pour une photo. Sur une averse surprise qui ne leur a pas laissé le temps de s’abriter. Sur une avalanche de pierres évitée de justesse. « Ça a é un moment fort en adrénaline », se souvient Kamiel (15 ans). « Kobe et moi étions sur un sentier, près du dernier refugenous devions passer la nuit. Tout à coup, nous avons entendu des pierres tomber au-dessus de nous. Des bouquetins ont causé cette petite avalanche. »

« C’était vraiment effrayant », affirme Kobe. « Dans ces moments-là, on se rend compte qu’on est vraiment dans la nature sauvage et pas dans un environnement créé par l’homme. »


« Tout à coup, nous avons entendu des pierres tomber au-dessus de nous. Des bouquetins ont causé cette petite avalanche. »

Kamiel, l’un des petits-enfants


Le dernier petit-fils arrive soudainement. Il présente ses excuses, la famille passe rapidement à autre chose. Mamy fait du t et apporte des gaufres maison, aux raisins secs pour les amateurs et sans pour les autres. Une grand-mère connaît ses petits-enfants.

À une époque, Ludo et Julia invitaient leurs enfants et petits-enfants chaque lundi soir pour un repas chez eux. Ils passaient ensuite des heures à discuter à table. Aujourd’hui, ces moments se font rares. Ils ont tous des agendas très chargés, des vies bien remplies… Mais quand ils se retrouvent, l’ambiance est immédiatement au rendez-vous ! « Nous avons eu moins de contacts ces deux dernières années surtout », constate Kobe. « Marcher ensemble nous a de nouveau rapprochés. »

Lorsque Ludo repense au momentses petits-enfants l’ont invité, il n’a qu’un seul mot à la bouche : extraordinaire ! « Leur initiative m’a fait très plaisir. Quand ils étaient plus jeunes, nous voyagions souvent ensemble. »

Mais cette fois, c’était différent. C’était la première fois que le grand-père se laissait guider par ses petits-enfants. « Chacun avait sa propre tâche », précise Willem (22 ans). « Kobe était le guide et je devais m’assurer qu’il ne faisait pas de tises. (Il sourit.) Nous avons suivi l’itinéraire tracé sur une application de randonnée, tandis que Babita tenait à l’œil les dénivelés sur sa montre. Kamiel était chargé de noter les statistiques. » Et Anna ? Elle éclate de rire. « Moi ? Je mettais l’ambiance ! »



Le voyage en chiffres :

Jour 1

Idrija – Ermanovec 

23,4 km, 1 302 m de dénivelé positif, 600 m de dénivelé négatif.


Jour 2

Ermanovec – Dolenji Novaki (hôpital Franja Partisan)

12,2 km, 250 m de dénivelé positif, 743 m de dénivelé négatif.


Jour 3

Dolenji Novaki – Porezen

8,4 km, 1 336 m de dénivelé positif, 218 m de dénivelé négatif.


Jour 4

Porezen – Črna prst

15,73 km, 1 492 m de dénivelé positif, 1 240 m de dénivelé négatif.


Jour 5

Črna prst – Vogel

12,27 km, 683 m de dénivelé positif, 962 m de dénivelé négatif.


Jour 6

Vogel – Dom na Komni

11,45 km, 693 m de dénivelé positif, 721 m de dénivelé négatif.


Jour 7

Dom na Komni – Koča na Doliču

15,92 km, 1 218 m de dénivelé positif, 553 m de dénivelé négatif.


Jour 8

Koča na Doliču – Trenta

21,31 km, 222 m de dénivelé positif, 1 766 m de dénivelé négatif.


Total : 111,718 km de marche, 7 196 m de dénivelé positif, 6 803 m de dénivelé négatif. Point culminant : 2 362 m. Point le plus bas : 323 m.

Découvrez la Via Alpina

« Nous ne serions pas partis si nous avions su comme ce serait difficile. »

Kobe, l’un des petits-enfants


La famille de randonneurs parle de l’aventure avec enthousiasme ; ce sont de beaux souvenirs. Tout le monde semble avoir oublié les passages difficiles. Quoique : « Pour être honnête, je ne pense pas que nous serions partis si nous avions su à l’avance à quel point ce serait difficile », admet Kobe.

« J’ai eu un petit coup de mou le troisième jour de marche », se souvient Ludo. « L’étape ne faisait quekm, mais nous avons grimpé 1 300 m. Vers la fin, Willem est alors allé jusqu’au refuge pour poser son sac à dos et est revenu prendre le mien. »

Pendant la randonnée, chacun portait un sac à dos avec son propre équipement. Même Anna. « C’est vraiment incroyable ce qu’Anna a accompli », dit Willem avec fierté. « C’était difficile, tant physiquement que mentalement. Je trouve qu’elle a géré ça avec beaucoup de maturité. »

Anna rayonne, tandis que Ludo en rajoute une couche. « Willem a raison. C’était souvent vraiment dur et bien plus qu’une simple balade côte à côte en papotant. En même temps, c’est ce qu’il y a de bien avec la randonnée : elle permet de se libérer l’esprit. »



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Des perturbateurs lors du vlog

Pour mettre un peu d’ambiance, Kamiel cherchait des anecdotes amusantes et des quiz sur son GSM pendant leurs déplacements. Par exemple : quelle est la différence entre un chamois et un bouquetin ? À partir de quand peut-on qualifier une colline de montagne ?*

« Nous avons posé ces questions sur Instagram, puis j’ai demandé à mes abonnés s’ils connaissaient la ponse », explique Kobe. « J’ai également publié de courts vlogs. Pendant que j’essayais de parler, les autres imitaient des cris d’animaux, cela en devenait exaspérant. » (Il rit.)

La fatigue et les nombreux kilomètres occasionnent parfois des frustrations. Mais il n’y a pas eu de gros conflits. « Nous avons eu quelques discussions sur les statistiques », ajoute Ludo. « Nous disposions par exemple de plusieurs altimètres et ils donnaient parfois des résultats différents. Nous tenions alors compte du chiffre le plus élevé. »


« Le paysage me faisait penser au film Interstellar, dans lequel les personnages se rendent sur une autre planète. »

Kobe, l’un des petits-enfants


Un souvenir du voyage est accroché en évidence dans le jour de Ludo : une grande photo du grand-père, entouré d’immenses rochers. « C’est un cadeau des petits-enfants », souligne Kobe. « Nous avons pris cette photo l’avant-dernier jour, lorsque nous avons crapahuté de Dom na Komni à Koča na Doliču. »

« C’était selon moi la plus belle partie du voyage », intervient Willem. « Le paysage me faisait penser au film Interstellar, dans lequel les personnages se rendent sur une autre planète. C’était rocailleux, un vrai paysage lunaire. »
« Et le chemin était parfois difficile à trouver », ajoute Anna. « Nous devions chercher des
points sur les rochers. Cela a rendu le tout encore plus amusant. »

« La beauté de la Slovénie side aussi dans la diversité des paysages », note Kobe. « Nous avons commencé dans les bois et fini au milieu des rochers. Très impressionnant. »

Et dire qu’au part, la famille n’avait pas prévu d’aller en Slovénie. « Nous devions aller en Norvège », commence Kobe. « Papy voulait faire une partie des chemins de Saint-Olav. »

Kobe le savait, car il a un jour interrogé son grand-père comme si de rien n’était. « Papy, si tu ne pouvais plus faire qu’une seule randonnée, laquelle choisirais-tu ? » « Je n’ai pas insisté, mais je me suis ensuite dit que ce serait chouette de faire cette randonnée tous ensemble. Partir à deux me semblait imprudent. Imaginez qu’il y ait un problème ! Je ne pourrais pas abandonner papy en cours de route pour aller chercher de l’aide, n’est-ce pas ? » C’est ainsi que Kobe a appelé son cousin Willem qui a accepté de les accompagner. « Nous avons finalement envoyé un message à tous les petits-enfants. Seule ma sœur a cidé de ne pas nous accompagner. Il faut dire que c’est la seule petite-fille qui n’aime pas les randonnées. » (Il rit.)

Kobe le savait, car il a un jour interrogé son grand-père comme si de rien n’était. « Papy, si tu ne pouvais plus faire qu’une seule randonnée, laquelle choisirais-tu ? » « Je n’ai pas insisté, mais je me suis ensuite dit que ce serait chouette de faire cette randonnée tous ensemble. Partir à deux me semblait imprudent. Imaginez qu’il y ait un problème ! Je ne pourrais pas abandonner papy en cours de route pour aller chercher de l’aide, n’est-ce pas ? » C’est ainsi que Kobe a appelé son cousin Willem qui a accepté de les accompagner. « Nous avons finalement envoyé un message à tous les petits-enfants. Seule ma sœur a décidé de ne pas nous accompagner. Il faut dire que c’est la seule petite-fille qui n’aime pas les randonnées. » (Il rit.)



De la Norvège à la Slovénie

La famille a fixé une date, servé les vols et pris contact avec les refuges de montagne. « Tout était organisé dans les moindres tails », explique Kobe. C’est alors que l’épidémie de coronavirus nous a tous frappés. « L’été dernier, les mesures ont é renforcées en Norvège. À notre arrivée, nous aurionsrester dix jours en quarantaine. Ce n’était pas faisable. »

Le groupe a dès lorschanger ses plans à la hâte et a opté pour la Slovénie. « Faire de nouvelles réservations nous a causé un peu de stress. Nous avions à peine deux semaines pour tout organiser », poursuit Kobe. « Et chaque étape devait être bien préparée. Si un seul refuge avait é complet par exemple, nous aurionsannuler tout le voyage. » Mais tout s’est bien passé et personne ne regrette ce changement de dernière minute. La beauté naturelle de la Slovénie a touché les marcheurs à chaque étape de leur parcours. « L’pital Partisan que nous avons visité était très impressionnant », enchaîne Willem. « Des soldats blessés y ont é soignés pendant la Seconde Guerre mondiale. Il était caché dans les montagnes. »

« Les Allemands n’ont jamais ussi à déterminer sa position exacte », précise Ludo. « Les blessés y étaient transportés sur des brancards en empruntant des chemins étroits et en traversant des rivières. »

« J’ai aussi beaucoup apprécié la rencontre avec les nombreux animaux croisés en chemin », ajoute Willem. « Je pense que je n’ai jamais vu autant d’animaux lors d’une randonnée. » Des bouquetins, des chamois, des marmottes, des cerfs… « On a même vu un aigle ! » « Peut-être », relativise Kobe. « Cela aurait tout aussi bien pu être une buse. Enfin, vous pouvez quand même écrire que c’était un aigle. » (Il rit.)


« Partir seul avec papy me semblait imprudent. Imaginez qu’il y ait un problème ! Je ne pourrais pas l’abandonner en cours de route pour aller chercher de l’aide, n’est-ce pas ? »

Kobe, l’un des petits-enfants


Pendant le voyage, à un moment, tout le groupe n’était pas très rassuré, à l’exception de Kamiel, qui a trouvé cela plutôt amusant. « C’est quand nous avonsfranchir une crête dans la brume le cinquième jour », se souvient Kobe. « C’est la seule foisWillem et moi avons marché à l’avant et à l’arrière du groupe pour garder un œil sur tout le monde. On aurait entendu voler une mouche. Dans ces moments-là, votre sens des responsabilités prend le dessus. S’amuser n’est plus une priorité. »

« Pendant cette portion de route, je pensais vraiment : qu’est-ce qu’on fait si quelqu’un tombe maintenant ? » explique Willem. « La seule chose qu’on veut, c’est que tout le monde soit en sécurité. »
Kamiel l’a vécu différemment. « Parfois, deux broches en fer sortaient d’un rocher et il fallait les utiliser pour grimper. C’était nial ! »



Papy rapide dans les descentes

Papy Ludo avait toute confiance en ses petits-enfants. « Après toutes ces années, je sais de quoi ils sont capables. Mes petits-enfants ont l’habitude de marcher en montagne. La première chose que je leur ai offerte à la sortie de l’école maternelle, c’est une boussole. Ils pouvaient alors nous accompagner, mamy et moi, pour une petite randonnée en Ardenne. »

Ensuite, ils ont fait de plus longs voyages en famille, en Suisse par exemple. Ils s’en souviennent encore très bien. « Quand on avait mal aux jambes, papy nous massait. Personne ne réclamait ce massage, car cela faisait très mal », ajoute Kobe en riant.

« Je suis très reconnaissant de ce que papy nous a appris », poursuit-il. « Papy est mon héros depuis que je suis tout petit. C’est une si belle personne, chaleureuse, qui nous a tant appris. C’est agréable de pouvoir lui offrir un petit quelque chose en retour en organisant ce voyage. Je suis aussi incroyablement fier qu’il nous ait accompagnés à 80 ans. Je le raconte à tous ceux qui veulent l’entendre. »
Ludo a les larmes aux yeux. Le débriefing avec ses petits-enfants, l’album photo et maintenant cette interview : ce sont de beaux souvenirs d’une aventure encore plus belle !
« C’est une expérience qui restera gravée dans ma moire », dit-il.

Les petits-enfants se souviendront quant à eux surtout de la vitesse à laquelle leur grand-père descend la montagne. « Le dernier jour, nous avonseffectuer une descente vertigineuse », explique Kobe. « Pour un total de 1 766 m ! »
« Nous n’arrivions pas à suivre papy », ajoute Willem en riant.
« Ou c’est peut-être parce que nous étions presque à la fin de notre voyage », souligne Ludo avec un clin d’œil.

La dernière soirée dans les montagnes fut la plus belle. La famille a pu admirer un magnifique coucher de soleil dans un refuge de montagne bondé. « Nous avons dormi là où de nombreux alpinistes commencent l’ascension du Triglav », raconte Ludo. « Il était un peu trop haut pour nous, mais c’était malgré tout un endroit particulièrement agréable pour nous arrêter. »
« Ces
refuges de montagne sont spéciaux », enchaîne Kobe. « On y rencontre d’autres passionnés. J’ai une fois passé une soirée entière à parler avec un Américain parti seul en randonnée. »
« Oui, les enfants parlent tous bien anglais », souligne Ludo. « Pour eux, c’était facile. »
« Allez papy, cela allait pour toi aussi, non ? », demande Kobe. « Tous les soirs, tu parvenais à commander ta bière locale. »
Ludo rit. « Oui, c’est vrai ! Ils comprenaient bien, même avec mon accent. Je n’aurais jamais pu le faire en Norvège : -bas, la bière coûte beaucoup trop cher. »

* Réponses aux questions du quiz : un chamois est plus petit qu’un bouquetin et ses cornes sont également plus petites. On parle d’une montagne dès qu’une colline s’élève à plus de deux ou trois cents mètres au-dessus des alentours.



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