Vous rêvez de partir en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle ? Deux collègues racontent leur périple. Inspirez-vous de leur histoire !
Camino de Santiago : à pied jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle
Le Camino de Santiago, ce n’est pas un itinéraire unique, mais un réseau d’itinéraires. Au Moyen Âge, des milliers de pèlerins se rendaient à pied à Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est ainsi que sont nés les différents itinéraires européens menant tous à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Galice espagnole. Les itinéraires attirent chaque année de nombreux pèlerins (et autres randonneurs moins croyants). Chaque année, quelque 250 000 marcheurs et cyclistes décrochent ainsi le certificat officiel attestant qu’ils ont parcouru le Camino.
Nous avons demandé à deux collègues aventuriers de nous faire part de leur expérience. Ils vous expliquent leur périple jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle : pourquoi l’ont-ils fait, quels ont été les moments forts, quelles difficultés ont-ils rencontrées et que devez-vous absolument emporter ?
Quelle est la durée du pèlerinage jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle ?
Il existe plusieurs itinéraires de randonnée jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle. Voici les cinq plus connus :
Il vous reste de l’énergie ? Une fois que vous êtes à Saint-Jacques-de-Compostelle, continuez de marcher 3 ou 4 jours supplémentaires (100 km) jusqu’au Finistère, également appelé « le bout du monde ». Terminez le Camino les pieds dans l’eau de mer et admirez la vue exceptionnelle sur l’océan Atlantique.
La parole est à Floris Vandamme, randonneur
Qui est Floris ?
• 31 ans
• Travaille comme collaborateur de vente chez A.S.Adventure à Lochristi
• Habite à Gand
• Aime la marche, la randonnée et les tours de magie
« L’ambiance entre les randonneurs sur le Camino est unique »
Floris
Pourquoi vouliez-vous marcher jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle ?
« Le film The Way, la route ensemble portait sur le pèlerinage de Compostelle et a suscité ma curiosité. Les témoignages d’autres randonneurs m’ont également donné envie de vivre cette "expérience magique". Marcher aussi longtemps m’est apparu comme un fantastique défi à relever !
Je suis déjà allé deux fois jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle. Je suis reparti 6 mois après avoir parcouru le Camino Francés – cette fois sur le Camino Primitivo. Au cours de ce premier périple, j’ai rencontré énormément de personnes et les liens que l’on tisse lors d’une telle aventure sont incomparables ! C’est la raison pour laquelle j’ai recommencé une deuxième fois ! »
Comment avez-vous préparé votre randonnée vers Saint-Jacques-de-Compostelle ?
« Quand j’étais en congé, je faisais de longues marches pour habituer mon corps à la distance et au mouvement. J’ai progressivement augmenté le nombre de kilomètres jusqu’à ce que je puisse parcourir facilement 20 à 25 km, avec mon sac à dos. J’ai évolué à la fois sur des terrains plats et des itinéraires avec plus de dénivelés dans les Ardennes. Lorsque j’ai parcouru le Camino Francés, j’ai senti que je repoussais sans cesse mes limites : au départ, j’étais capable de marcher 25 km par jour, mais peu à peu, c’est devenu le minimum et je parcourais ensuite plutôt 30 km par jour ! C’est fantastique de sentir que son corps est capable d’un tel exploit ! »
« Je me suis moins entraîné pour le Camino Primitivo, car je savais que mon corps pouvait parcourir cette distance. L’itinéraire est plus court, mais plus difficile, car il compte plus de dénivelés que le Francés. »
D’où êtes-vous parti pour rejoindre Saint-Jacques-de-Compostelle ?
« Pour le Camino Francés, je suis parti de Saint-Jean-Pied-de-Port, dans les Pyrénées françaises. Le premier jour a été très difficile. C’était directement un beau défi. On dit parfois que ceux qui survivent au premier jour du Camino Francés vont jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle. »
« J’ai commencé le Camino Primitivo à Oviedo, en Espagne. Le premier jour a également été marqué par un dénivelé impressionnant : le ton était immédiatement donné ! »
Combien de temps avez-vous mis pour rejoindre Saint-Jacques-de-Compostelle ?
« J’ai parcouru les 800 km du Camino Francés en 31 jours. Et j’ai immédiatement enchaîné avec 4 jours supplémentaires puisque j’ai continué à marcher jusqu’au phare emblématique du Finistère. Pour les 320 km du Camino Primitivo, il m’a fallu 13 jours. »
Avez-vous vécu des moments difficiles en chemin ?
« C’est très cliché, mais on doit vraiment reconnaître ses limites lors de ce pèlerinage. Tout d’abord physiquement, car les premiers jours, le corps doit s’habituer au rythme. Heureusement, je n’ai pas eu d’ampoules, mais j’ai ressenti des douleurs musculaires et j’ai eu les jambes fatiguées. Il faut alors persévérer ! À mi-chemin, les limites mentales se sont manifestées. La fatigue me déprimait et mes proches me manquaient. C’est pour cette raison que l’ambiance est essentielle : les autres randonneurs vous tirent vers le haut ! J’aime marcher seul en écoutant de la musique ou un podcast, mais ce qui me redonnait de l’énergie, c’était de retrouver les autres le soir, de rire et de m’amuser avec eux. »
« Ceux qui survivent au premier jour du Camino Francés vont jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle »
Floris
Quel est votre plus beau souvenir de vos périples jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle ?
« L’ambiance qui règne entre les randonneurs du Camino est unique. Chacun arrive avec son passé, mais nous partageons tous le même objectif. La journée, tout le monde parcourt le chemin à son rythme. Mais le soir, on rencontre souvent les mêmes personnes dans les auberges. Vous vous faites de nouveaux amis en peu de temps et tissez des liens précieux. C’est ce qui m’a poussé à parcourir le Camino une deuxième fois. Sans oublier évidemment la nature et les panoramas incroyables ! »
Avez-vous des conseils à donner à ceux qui veulent marcher jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle ?
« Le Camino Francés est très fréquenté : il est donc préférable de prévoir une place dans les auberges. Il suffit de réserver la veille. »
« Dans de nombreuses auberges, il est possible de commander un repas à petit prix que vous dégustez avec d’autres pèlerins. C’est souvent un "menu du pèlerin" – les plats ne sont pas extraordinaires, mais nourrissants. Vous ne devez donc pas cuisiner vous-même. »
« Procurez-vous votre carnet de cachets ou credential avant le départ. Collectez-y des tampons dans les auberges et les lieux que vous croisez en chemin. À la fin du périple, vous recevez un certificat attestant que vous avez parcouru le Camino. »
« Si vous rêvez de parcourir le Camino, mais que vous doutez de vos capacités, FAITES-LE ! Au début, vous vous demanderez si vous arriverez à destination, mais ce doute disparaîtra au bout de quelques jours. Vous aurez alors la certitude que vous en êtes capable, même si vous ne saurez pas précisément quand. »
Avez-vous une anecdote à partager sur votre pèlerinage jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle ?
« La coquille Saint-Jacques est LE symbole du Camino. Les randonneurs en accrochent une à leur sac à dos : ils se reconnaissent ainsi facilement. Il est possible d’en trouver ou d’en acheter tout au long du chemin, mais j’en avais apporté une de chez moi, car mes parents habitent sur la côte. J’ai gardé le coquillage sur moi pendant tout le trajet. À mon arrivée dans le Finistère, je l’ai rejeté à la mer : c’était symbolique. »
« En chemin, j’ai rencontré un homme qui parcourait le Camino Francés pour la deuxième fois. Il l’avait fait une première fois "par hasard". Il était parti sans se rendre compte à l’époque que l’itinéraire s’étendait sur 800 km. Et il a tout simplement continué à marcher ! À chaque étape, il se disait qu’il avait déjà parcouru une belle distance et qu’il allait encore ajouter 100 km. C’est ainsi qu’il a finalement rejoint Saint-Jacques-de-Compostelle ! Cette fois-ci, il voulait le faire consciemment. J’ai trouvé son témoignage phénoménal ! »
Comment choisir les meilleures chaussures de randonnée ?
Le choix de la paire de chaussures est décisif dans la réussite ou non de votre randonnée. Nous vous expliquons à quoi vous devez faire attention lors de l’essayage de vos chaussures de randonnée !
5 indispensables de Floris
• Des vêtements en laine mérinos : « Des chaussettes aux t-shirts ! La laine mérinos est très confortable et naturellement antibactérienne : vous pouvez porter vos vêtements plusieurs jours sans devoir les laver. »
• De bonnes chaussures de randonnée : « J’ai porté mes chaussures Vakuum Ultra Meindl. J’hésitais entre des chaussures de randonnée basses ou hautes. J’ai finalement opté pour un modèle A-mid qui m’offrait le meilleur soutien au niveau des chevilles. Et je n’ai pas eu la moindre ampoule ! »
• Un bon sac à dos : « Pour transporter toutes vos affaires. Le confort est essentiel. »
• « L’itinéraire est bien balisé, mais une carte de randonnée peut toujours servir. »
• Des bâtons de randonnée : « Incontournables ! Ils sont très utiles quand le chemin monte ou descend. »
Conseil : consultez ces plateformes
• Wise Pilgrim : une application pratique qui donne un aperçu des auberges situées le long du chemin, de la distance jusqu’au village suivant, des dénivelés par étape…
• CompostelaGenootschap : toutes les informations réunies au même endroit pour préparer votre périple. Vous pouvez également demander votre carnet de cachets ou découvrir le témoignage d’autres pèlerins randonneurs.
• CaminoFácil : faites transporter vos bagages d’une étape à l’autre le long des Caminos. Il vous suffit ainsi d’emporter un sac à la journée.
La parole est à Hans Smet, randonneur
Qui est Hans ?
• 32 ans
• Travaille comme Assistant Store Manager chez A.S.Adventure à Dendermonde
• Habite à Sint-Niklaas
• Aime la randonnée et la guitare
« Sur le Camino, vous tissez des liens pour la vie »
Hans
Pourquoi vouliez-vous marcher jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle ?
« Quand j’étais chez les scouts, je me suis découvert une passion pour la randonnée. Il y a quelques années, j’ai voulu m’évader lors d’un long voyage entre deux emplois. J’avais vu un documentaire sur le chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle et cela m’avait semblé intéressant. Je pensais que ce serait la façon idéale de réfléchir aux questions classiques de la vie. Le rythme imposé par le périple m’attirait aussi : ne penser à rien d’autre qu’à me lever, marcher et dormir, c’était une incroyable forme de liberté. »
Comment avez-vous préparé votre randonnée vers Saint-Jacques-de-Compostelle ?
« Incroyable, mais vrai : je n’ai rien préparé ! J’ai souffert les deux premières semaines. Les deux premiers jours, j’ai parcouru 17 km avec un sac à dos de 15 kg, alors que les températures grimpaient jusqu’à 32 °C. J’étais éreinté ! Et à partir du troisième jour, j’ai eu des ampoules. Découvrir mon seuil de tolérance à la douleur était très déstabilisant. Les premières semaines, je me demandais dans quoi je m’étais lancé et si je ne ferais pas mieux de rentrer chez moi. Mais j’ai persévéré jusqu’à ce que je commence à profiter de l’expérience. J’ai trouvé mon rythme au bout de 2 ou 3 semaines et j’y ai pris goût. »
« Je n’étais peut-être pas prêt physiquement, mais mentalement, je l’étais. J’avais parfaitement préparé mon sac à dos, je me sentais totalement prêt. J’ai pesé tout mon équipement et me suis amusé à essayer de gagner 5 g dès que c’était possible, même sur les chaussettes ! J’aime que les choses soient structurées et faire mon sac faisait partie du voyage. Savoir qu’il était bien préparé m’a apporté une certaine tranquillité d’esprit. »
« Mes amis et ma famille m’ont accompagné les premiers kilomètres pour me saluer »
Hans
D’où êtes-vous parti pour rejoindre Saint-Jacques-de-Compostelle ?
« De chez moi, à Sint-Niklaas. J’ai obtenu le premier tampon dans mon carnet à la maison communale de Sint-Niklaas. Mes amis et ma famille m’ont accompagné les premiers kilomètres pour me saluer. »
« Un ami devait venir avec moi, mais quelques mois avant notre départ, il m’a dit que c’était impossible. J’ai hésité à partir seul. Mais avec le recul, je lui suis reconnaissant de ne pas m’avoir accompagné – et je le lui ai dit (rire) – car je n’aurais jamais vécu la même expérience. Si vous partez en solo, vous êtes davantage ouvert aux rencontres. Au début, c’était très excitant, parce qu’un tel périple en solitaire m’obligeait à sortir de ma zone de confort. Mais cela m’a donné confiance en moi quand j’ai constaté que j’y arrivais seul ! »
Combien de temps avez-vous mis pour rejoindre Saint-Jacques-de-Compostelle ?
« J’ai mis 105 jours pour parcourir environ 3 000 km. J’ai pris 2 jours de repos pendant cette période. Le premier après deux semaines – quel plaisir après cette souffrance physique ! Et le deuxième après un mois. Mais j’avais trouvé mon rythme et la randonnée me manquait. C’était une journée perdue. J’ai ensuite marché tous les jours. »
« Après être arrivé à Saint-Jacques-de-Compostelle, j’ai continué à marcher pendant 3 jours jusqu’au Finistère, pour "arrêter progressivement". Comme le voulait la tradition à l’époque, j’y ai brûlé mes vêtements. Cette coutume est désormais interdite pour des raisons environnementales. »
Avez-vous vécu des moments difficiles en chemin ?
« Les premières semaines étaient pénibles physiquement. Mais mentalement, c’est le trou noir après mon retour à la maison qui a été le plus difficile à gérer. J’étais évidemment heureux de revoir tout le monde, mais la liberté me manquait après avoir marché pendant 3 mois. Cela aurait pu durer un mois de plus ! À mon arrivée à Saint-Jacques-de-Compostelle, j’ai brièvement envisagé de rentrer à pied… Un jour, j’aimerais faire l’aller-retour à pied ! »
Quel est votre plus beau souvenir de votre périple jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle ?
« En France, je suis passé un dimanche devant une petite église au milieu de nulle part. Et comme j’étais en pèlerinage religieux, j’ai décidé d’assister à la messe. Tout le monde semblait se connaître dans ce petit village. Je suis tombé comme un cheveu sur la soupe avec mon sac à dos. Avant le début de la célébration, le prêtre est venu vers moi et m’a interrogé sur mon parcours. Il a ensuite parlé de moi pendant la messe. Résultat ? Tous les villageois sont venus me serrer la main et me souhaiter bonne chance. Quel beau geste ! »
« Lorsque je suis parti le matin, je n’avais pas réalisé que c’était dimanche : je n’avais pas prévu de nourriture et tous les magasins étaient fermés. J’ai décidé de marcher jusqu’au soir sans provisions. 2 h après la messe, une voiture s’est arrêtée. Une fille a baissé la vitre et m’a demandé où j’allais. Quand je lui ai dit que j’étais en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle, elle m’a donné un dagobert et un paquet de biscuits. Je n’oublierai jamais ce moment ! On dit parfois "the Camino provides" : j’en ai eu une preuve très concrète. Si vous avez besoin de quelque chose, vous le trouverez en chemin ! »
Avez-vous des conseils à donner à ceux qui veulent marcher jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle ?
« J’avais prévu où j’allais dormir les premiers jours. Mais j’ai vite abandonné cette idée. Ne pas devoir réserver m’a semblé être une forme de liberté, je pouvais simplement voir où la route me menait. Cela m’évitait ainsi aussi de devoir systématiquement déplacer les réservations quand je modifiais mon planning. »
« Vous cherchez un endroit où dormir ? Rentrez dans un café avec votre sac à dos. Il y aura toujours quelqu’un qui vous demandera ce que vous faites et tout s’enchaînera automatiquement. »
« L’itinéraire est bien balisé, mais j’avais également emporté un guide de randonnée en papier. Je déchirais les pages à chaque étape pour gagner quelques grammes tous les jours. »
Avez-vous une anecdote à partager sur votre pèlerinage jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle ?
« En France, j’ai rencontré 5 ou 6 personnes qui parcouraient le même itinéraire. Nous nous croisions de temps en temps. C’est fou, mais dès la deuxième rencontre, nous avions l’impression d’être de bons amis ! J’ai marché plusieurs semaines avec un Wallon. 8 ans plus tard, nous sommes toujours amis ! Sur le Camino, vous tissez des liens pour la vie. Lorsque nous recevons en magasin un client qui a parcouru le même itinéraire, une connexion se crée toujours instantanément. »
« À partir de Saint-Jean-Pied-de-Port, en France, vous rencontrez beaucoup plus de randonneurs. Au départ, nous étions une centaine. Quel contraste avec la première partie de l’itinéraire ! Ce fut un véritable choc culturel pour moi, car j’ai soudain eu l’impression de faire du tourisme de masse. Heureusement, c’était juste un moment suspendu. La première partie de l’itinéraire était axée sur le silence et la méditation, tandis que la seconde partie mettait davantage l’accent sur les contacts sociaux. Ces deux aspects m’ont apporté de la sagesse. »
4 indispensables de Hans
• Une polaire : « Le polaire est léger, confortable et agréable à porter. De plus, il permet de réguler l’humidité pendant la randonnée. »
• Une bonne veste imperméable : « Malheureusement, la mienne laissait passer l’eau. J’ai alors dû porter un poncho pour sac à dos qu’un autre randonneur m’a offert. J’avais l’air d’un dromadaire, mais au moins, j’étais au sec. »
• Une lampe frontale. « Il a fait très chaud cet été-là, surtout en Espagne. Je commençais à marcher tôt le matin pour devancer la chaleur. Mais en septembre et en octobre, le soleil se levait plus tard : je portais donc une lampe frontale pour les premiers kilomètres. »
• Une gourde ou un sac d’hydratation : « J’avais un CamelBak de 3 L. Sur certains tronçons en Espagne, les possibilités de se ravitailler en eau sont rares. J’étais donc ravi d’avoir emporté une belle provision. De plus, les villages traversés disposent régulièrement de robinets d’eau. Saviez-vous que dans le village d’Ayegui, le long du Camino Francés, une petite fontaine distribue du vin à la place de l’eau ? »
Prenez bien soin de votre équipement
Des chaussures de randonnée à la veste imperméable en passant par votre sac de couchage, votre équipement vous accompagne dans de nombreuses aventures. Mieux vous prendrez soin de votre équipement de qualité, plus vous pourrez en profiter longtemps ! Mais comment faire ? Nos experts vous conseillent ! Nous vous expliquons tout sur les méthodes d’entretien appropriées et vous proposons divers services allant de notre service de lavage à la réparation de vêtements, en passant par l’entretien à la réparation de chaussures.